Le non-choix reste un choix
Dernièrement, je me suis entendue dire une phrase que je n’aime pas du tout. Tu sais, une de ces phrases qui sort toute seule… mais qui fait tilt dès qu’on l’entend.
« J’avais pas le choix. »
Sur le coup, ça m’a arrêtée net. Parce qu’au fond, c’est faux.
J’avais le choix.
Peut-être pas un choix confortable ni facile.
Mais un choix, quand même.
J’aurais pu ne pas faire cette chose. Elle ne se serait pas faite. Point.
Mais j’ai décidé de la faire.
Et ça change tout de se le rappeler. Parce que, quand on remet un peu de conscience dans nos décisions, même les plus petites, on reprend notre pouvoir personnel.
Et comme souvent dans la vie, quand un thème veut vraiment se faire entendre, il revient par plein de chemins.
Cette fois, c’est mon chum qui m’a proposé d’écouter la saison 2 de Bref, la série de Kyan Khojandi.
Dès le premier épisode, Jean-Paul Rouve, qui joue le voisin, dit cette phrase qui m’a vraiment frappée:
« J’ai fait le choix du non-choix. »
Bam. C’était exactement ça.
Et tout de suite, je me suis rappelée ma sœur Céline, qui m’avait dit cette même chose, il y a longtemps :
« Le non-choix reste un choix. »
À l’époque, je résistais fort :
« Mais non! Des fois, on n’a pas le choix! »
Et elle m’avait simplement répondu :
« Si. On a toujours le choix. »
Et aujourd’hui, je comprends à quel point elle avait raison.
Même quand on dit « faut que je le fasse », même quand on se sent coincée ou obligée, il y a toujours un choix en arrière-plan.
Et ce simple rappel, ça peut tout changer :
➡️ Ça nous permet de reprendre la responsabilité de ce qu’on fait.
➡️ Ça apaise.
➡️ Et ça nous redonne accès à notre pouvoir.
Ce n’est pas une question de blâme.
C’est une question de conscience.
Barbara et moi, dans notre quotidien chez Luminescence, on prend justement des petits choix délibérés pour nous rappeler ça.
Comme choisir de faire certaines rencontres en marchant.
Des décisions simples, presque anodines… et pourtant, elles transforment l’énergie d’une journée.
Parfois, au milieu d’une conversation, on se dit juste :
« On continue en marchant? »
Et cette petite décision, prise en une fraction de seconde, change le ton, l’ambiance, la qualité de la discussion.
C’est ça aussi, notre pouvoir : faire des choix — petits ou grands — qui nous rapprochent de ce qu’on veut vraiment vivre.
Alors oui, cette semaine-là, j’ai fait le choix du non-choix.
Et je ne me suis pas trop aimée quand je me suis entendue dire que je n’avais pas le choix.
Mais en me le rappelant, j’ai pu assumer la décision que j’avais prise.
Et tu sais quoi ?
Ça m’a aussi permis de voir ce qui se jouait en arrière-plan.
Parce que parfois, ces choix qu’on fait « par automatisme », en se disant qu’on n’a pas le choix… ils viennent révéler des besoins et des valeurs profondément ancrés.
Un besoin de sécurité. Une envie de bien faire. Une valeur de responsabilité ou de loyauté, par exemple.
Et en les identifiant, on peut mieux comprendre pourquoi on agit comme on le fait — et retrouver un peu plus de douceur envers soi.
Ça me fait penser à une scène dans la série Suits, que j’adore. Harvey, un des personnages, demande:
« Quels sont tes choix quand on te braque une arme sur la tempe? »
Et il répond:
« Tu prends l’arme. Tu sors une plus grosse arme. Ou tu fais l’une des 146 autres choses possibles. »
Et c’est ça.
Même quand on croit qu’on n’a pas le choix… il y a peut-être juste des options qu’on n’a pas encore vues.
Alors aujourd’hui, je te laisse avec cette question toute simple:
👉 Et toi, est-ce qu’il y a un endroit dans ta vie où tu dis: « j’ai pas le choix »?
👉 Et si tu regardais ça autrement… que verrais-tu apparaître?
Je te souhaite une fabuleuse journée. ✨
Audrey