Et si c’était maintenant?
Une phrase m’a profondément marquée cette semaine.
Elle vient de Maryam Hasnaa :
«Sometimes, the lesson is to choose yourself this time.»
(Parfois, la vraie leçon, c’est d’apprendre à te choisir… cette fois-ci.)
Cette phrase m’a fait réfléchir.
Et une question m’est montée:
À quel moment en est-on venu à se mettre en dernier?
En y pensant, j’ai tout de suite fait le lien avec certaines étapes de ma vie.
La maternité, notamment. J’ai deux grands garçons que j’adore, et, comme beaucoup, cette expérience m’a appris à mettre mes besoins en pause.
À m’ajuster, à prioriser, à composer.
Pas par oubli de soi, mais par réflexe. Par amour. Par souci que tout roule.
Et puis, un jour, les enfants grandissent. Le tourbillon ralentit un peu.
Et cette question revient:
Et moi, là-dedans? Qu’est-ce que je veux? Qu’est-ce que j’aime? De quoi ai-je envie?
Pas toujours évident d’y répondre.
Parfois, il faut du temps pour entendre ce que ça dit à l’intérieur.
J’ai réalisé que ça prend du courage pour se poser ces questions-là.
Et encore plus pour les écouter.
Parce que se choisir, ça veut aussi dire apprendre à renoncer.
À certaines attentes.
À certaines habitudes.
À ce qui n’est plus aligné, même si ça a déjà eu du sens.
Et ce n’est pas toujours confortable.
Mais c’est nécessaire.
Il n’y a pas que la maternité.
Un boulot qui prend toute la place. Une relation où on s’efface un peu trop.
Un quotidien qui nous aspire.
On devient experte à s’adapter… et on en oublie notre place.
Alors j’ai commencé à me poser une question toute simple, aussi souvent que possible :
Est-ce que je peux me prioriser, là, maintenant?
Juste un petit pas. Une petite action.
Quelque chose qui me remet au cœur de ma vie.
Et toi? Quelle place te donnes-tu dans ta propre vie?
Tu as le droit de penser à toi. De faire des choix pour ton bien-être.
De te prioriser, pas à la place des autres, mais avec eux.
Parce que tu mérites, toi aussi, d’être en haut de ta propre liste.
À bientôt,
Barbara