Si ce n’est pas maintenant, quand? Si ce n’est pas moi, qui?

Il y a quelques jours, je suis tombée sur une vidéo de Jamie Lee Curtis qui m’a profondément interpelée. Elle parlait de l’urgence de vivre qu’elle a ressentie en arrivant à la soixantaine, une urgence traduite par deux questions percutantes:

  • If not now, when? (Si ce n’est pas maintenant, c’est quand?)

  • If not me, who? (Si ce n’est pas moi, c’est qui?)

Ces questions ont fait écho en moi, car j’ai moi-même traversé une période où cette urgence de vivre s’est imposée avec force. Il y a quelques années, j’ai fait un arrêt de travail. J’étais épuisée, et ce ralentissement forcé a ouvert un espace en moi que je n’avais jamais pris le temps d’explorer.

C’est dans ce silence, dans cette pause imposée, que mes rêves et mes désirs longtemps enfouis ont refait surface. Ils étaient là depuis toujours, mais le rythme du quotidien, les responsabilités et les exigences de la vie les avaient relégués au second plan. Pire encore, je les avais parfois balayés d’un revers de la main, me convainquant que ce n’était ni le bon moment ni la bonne circonstance.

Mais existe-t-il vraiment un bon moment?

Pendant longtemps, je me suis raconté que j’attendais les conditions idéales, que je voulais faire les choses de façon intelligente, au bon moment. Mais cette quête de perfection est un mirage. Le moment idéal, où tout s’aligne parfaitement, n’existe pas.

Aujourd’hui, j’aborde mes envies et mes rêves autrement: et si c’était maintenant? Même dans l’imperfection, même dans l’incertitude. Je me demande:
✨ Comment puis-je leur donner une place dès aujourd’hui?
✨ Comment puis-je leur permettre d’exister, même à petite échelle?

Tout commence par un premier pas, aussi simple soit-il. Parfois, ce premier pas, c’est simplement s’autoriser à rêver et à ressentir ce qui nous anime.

Et toi, quels sont les rêves que tu remets à plus tard?
Et si c’était le moment de leur laisser un peu d’espace?

Barbara

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Ce jour où j’ai décidé d’y croire quand même